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Notes
Mézin 1997, p. 662.
Archivio di Stato di Ancona (désormais ASAn), Benincasa, 111, Registre des actes, 1726-1727.
Le premier registre de lettres date de 1730 (ASAn, Benincasa, 104), les lettres reçues étant conservées à partir de 1671 (ASAn, Benincasa, 47). Notons une situation comparable à la chancellerie du consulat de Barcelone, qui n’existe pas avant 1713 : Sempéré 2014, p. 478.
Cras 2006.
Centre des archives diplomatiques de Nantes (CADN), Ancône, 16, 18, 9 État Civil.
L’intérêt historique des archives Benincasa a déjà été souligné par Caracciolo 2002, p. 39 et 157-159. Ces sources ont également été utilisées par Badaloni 2003, Nardone 2013. Sur les archives Meuron, voir Tarchi 2011.
Une première tentative de restitution des papiers consulaires est faite en janvier 1816 : voir Archivio di Stato di Lucca (ASLu), Meuron, 40, p. 313-324. Une seconde intervient en 1899 : CADN, Ancône, 19, Négociation avec Luigi Giovanelli Benincasa pour la restitution des cartes du consulat de France, 1899-1901.
L’évolution de la fonction consulaire à l’époque moderne est graduelle et non linéaire : Aglietti 2011a et Marzagalli 2015. Au tournant des XVIIIe et XIXe siècles en particulier on assiste à des éléments partiels de « fonctionnarisation » du personnel consulaire ainsi qu’au changement des attributions et prérogatives consulaires face au développement du réseau diplomatique et à un plus grand contrôle des États sur leur propre juridiction. Sur ces éléments on renvoie plus généralement à : Ulbert 2006.
Des éléments précieux sur le milieu social d’origine du personnel consulaire peuvent être repérés dans des travaux prosopographiques généraux : Pradells Nadal 1991, 1992 et Mézin 1997. Partir d’un cas particulier comme celui des Marches s’avère cependant propice à l’étude des recrutements et des carrières non seulement des consuls, mais aussi des employés subalternes, moins visibles dans les approches plus générales.
Mézin 1997, p. 73-80 ; Ulbert 2006, p. 14.
Il y a d’autres exemples de « dynasties consulaires » : à Livourne par exemple on trouve les Gavi, consuls de Gênes, et les De Silva, consuls d’Espagne ; Aglietti 2011b, p. 49 ; Bitossi 2009 ; Zamora Rodríguez 2013.
Au XVIIIe siècle, la charge d’ingénieur du port et des fortifications devient presque héréditaire pour les membres de la famille. Pour une présentation générale, voir Mordenti 2008.
Sur le recours à des consuls étrangers, voir Zaugg 2011, p. 213-234.
Le consulat « des Levantins » ou « des Orientaux » était confié en fait aux membres de la famille Benincasa : Mézin 1997, p. 138, Mordenti 2008, p. 34. Les consuls des nations non catholiques nordiques étaient choisis parmi les membres de la famille Storani : Nardone 2013, p. 162. Sur les consuls d’Espagne et ceux de Venise, voir respectivement : Pradells Nadal 1991, p. 219, Andreozzi 2006.
Nardone 2013, p. 159-161 ; sur le cas similaire des consuls des Nordiques à Civitavecchia, voir Denis-Delacour 2014.
Voir Nardone 2013, p. 159-164. Au XVIIIe siècle, le pape intervient afin de limiter l’accès de ses propres sujets au service des puissances étrangères : Aglietti 2011a, p. 6.
Ils rappellent souvent l’absence de Français sur place : ASAn, Benincasa, 104, Lettre au ministre de la Marine, 19 février 1730 ; ibid., 96, Lettre au ministre de la Marine, 22 avril 1751.
Sur le rôle non neutre du consul dans la transmission des informations : Marzagalli 2015, Beaurepaire – Marzagalli 2015.
Mézin 1997, p. 109 ; ASAn, Benincasa, 111, 106, Registres des actes 1726-27, 1725-1751.
Ibid., 105, Contrat de vente d’une barque par le capitaine Louis Deydier, 6 aout 1732 ; ibid., 104, Lettre au ministre de la Marine, 13 aout 1730.
En cette circonstance, la veuve de Lucien, Eleonora Benincasa, joue un rôle important : Mordenti 2008, p. 36-38.
Son activité au sein de la chancellerie peut être établie de juillet 1730 à juillet 1733 : ASAn, Benincasa, 105.
Ibid., 105, provision de chancelier, 10 novembre 1733.
Mézin 1997, p. 109 ; Archives Nationales (AN), AE, BI, 167, Correspondance consulaire, Ancône 1731-1755, fol. 66, Lettre de la marquise Benincasa, 5 février 1739.
ASAn, Benincasa, 105, Patente de chancelier à Pierre Milet, 10 septembre 1739.
Ibid., 106, Patente de chancelier, 14 aout 1749.
Sur la « concurrence » entre actes de chancellerie et actes notariés voir l’article d’Arnaud Bartolomei dans le présent dossier : « Actes notariés versus actes de chancellerie. Le rôle des chancelleries consulaires françaises dans la formalisation des actes commerciaux et civils (XVIIIe - XIXe siècle) ».
ASAn, Benincasa, 96, Lettre au ministre de la Marine, 2 août 1753.
Ibid., 96, Lettre au ministre de la Marine, 28 juillet 1751.
Ibid., 102, Lettre au ministre de la Marine, 13 septembre 1782.
Mézin 1997, p. 609 ; ASAn, Benincasa, 102, Lettre au cardinal de Bernis, 9 mai 1783.
Ibid., 103, Lettre à Gilbert, secrétaire du ministre plénipotentiaire à Florence, 18 août 1787.
Martin 2011, vol. I, p. 225, 290-296 et vol. II, p. 282-284.
ASAn, Benincasa, 53, Lettre du ministre des Affaires étrangères, 8 juin 1793.
Badaloni 2003, p. 80.
ASAn, Benincasa, 109, Attestation de service, 17 juillet 1792.
ASLu, Meuron, 32, Lettres à Rusca (24 ventôse an V/14 mars 1797), au ministre des Relations Extérieures (17 floréal an V/6 mai 1797) et à la municipalité d’Ancône (23 brumaire an VI/13 novembre 1797).
CADN, Ancône, 19, Actes de chancellerie, 28 floréal an IX/18 mai 1801 - 13 février 1814 ; ibid., Ancône, 9EC, Registre des actes de naissances, mariages et décès, 16 germinal an IX/6 avril 1801 - 1 octobre 1813 ; ASAn, Archivio Comunale di Ancona (ACAn), 3789, Censimento 1812, n° 260.
CADN, Ancône, 19, Actes de chancellerie, 28 floréal an IX/18 mai 1801 - 13 février 1814. Voir en particulier les actes produits à partir de janvier 1813.
ASAn, Benincasa, 102, Lettre à Billerey, chargé d’affaires à Florence, 8 avril 1783.
ASAn, ACAn 3789, Censimento 1812, n° 260, n° 296.
Ibid.
ASAn, Benincasa, 102, Lettres à mons. Le Febvre de Revel à Rome (9 février 1781) et à l’abbé Raffaele Pastori à Venise (11 février 1781).
Ibid., 102, Lettres au consul Bertrand à Trieste (7 février) et au chargé d’affaires Billerey à Florence (8 avril 1783).
Ibid., 102, Lettres au ministre de la Marine, 13 septembre et 13 décembre 1782. À la même époque, le consul de France à Ancône perçoit un traitement annuel de 2 400 lires : Mézin 1997, p. 67.
ASAn, Benincasa, 103, Lettres à Gilbert (14 septembre 1787) et à Bernard (22 octobre 1787).
Dans sa recherche d’un secrétaire, le bayle de Venise à Constantinople a la même exigence : Galtarossa 2009, p. 70.
Voir sur ces aspects les récentes recherches dans le cadre du projet « Fiduciae. Pratiques et matérialités des relations marchandes : vers une dépersonnalisation ? (XVIIIe-XIXe siècle) » coordonné par Arnaud Bartolomei ; voir aussi l’intérêt porté à la question dans le colloque « Éléments de preuve et litiges commerciaux en Méditerranée (XVe -XIXe siècles) », organisé dans le cadre du programme ERC « Mediterranean Reconfigurations », coordonné par Wolfgang Kaiser.
ASAn, Benincasa, 102, Lettre à mons. Le Febvre de Revel à Rome, 23 avril 1782.
Par exemple ibid., 103, Lettres à Louis Deschamps (à Lyon), 14 avril 1787 et 28 juin 1792.
ASLu, Meuron, 13, n° 22-24, Lettres de Antonia, Marianna et Adelaide Peruzzi, 29 mars 1819, 9 août et 13 décembre 1821.
Nicolaj 2007, p. 9-21, insiste sur l’opportunité d’étendre l’approche diplomatique au-delà des limites chronologiques traditionnelles. Sur l’utilité du questionnaire diplomatique appliqué à la documentation produite par l’activité des diplomates, et en particulier aux traités, voir Poncet 2015. Parmi des travaux plus récents, nous mentionnerons seulement le projet AR.C.H.I.ves du groupe de recherche de Birkbeck, University of London (au sujet duquel on consultera De Vivo — Guidi — Silvestri 2015), ainsi que les récents colloques « Écritures grises. Les instruments de travail administratifs en Europe méridionale (XIIe-XVIIe siècle) » (Avignon, 18-20 novembre 2015) et « Connaître le monde, administrer la diversité : les archives impériales / Imperial Archives in Global Perspective » (Paris, 23-24 mai 2016).
Voir infra.
ASLu, Meuron, 32, Lettre au général Bonaparte, 30 ventôse an V.
CADN, Ancône, 9EC, n° 5, 27 juin 1808 ; n° 9, 2 avril 1812.
« Fu patriota, partì coi francesi nel 1799 e ritornò nel 1801 » : ASAn, ACAn 3781, Censimento 1812, n° 148 ; ibid., ACAn 3791, Censimento 1812, n° 28.
ASLu, Meuron, 32, Lettre au ministre des Relations Extérieures, 17 floréal an V.
Ibid., 32, Commission de vice-consul à Civitanova à Vincenzo Dessantis, 13 germinal an V, commission de vice-consul à Faenza à Vincent Bertoni, 1 nivôse an VI.
Ibid., Meuron, 33, Lettre à Fioretti (à Jesi), 6 messidor an IX.
Il ne s’agit pas d’un cas isolé : au XVIIIe siècle l’octroi de la protection française à des étrangers vient souvent récompenser des services rendus à la France. Dans le Levant la concession de la protection est précisément normée, à travers la distinction entre le statut de « protégé » et celui de « barataire ». Aux barataires, en particulier, l’État concède un brevet lui donnant certaines prérogatives propres aux nationaux. Voir Grenet 2010, p. 32-33, Smyrnelis 2005, p. 80-84. Dans le cas adriatique il ne s’agit pas de l’attribution du statut juridique de protégé, mais néanmoins de faire jouir le bénéficiaire de certaines prérogatives et immunités liées au statut de chancelier consulaire.
Les statistiques concernent les registres de 1726-1727 et 1727-1745 ; ASAn, Benincasa, 111 et 105.
Ibid., 104, 1730-35 ; 95, 1739-1749 ; voir aussi Ulbert 2015, p. 34.
En l’occurrence plus de 60 % des actes. Nous suivons ici la typologie établie par Cras 2006, p. 65, qui distingue quatre catégories d’actes de chancellerie : justice, police de navigation et affaires maritimes, administration de l’échelle, notariat.
Caracciolo 2002, p. 119-123.
On a procédé à une étude statistique partielle portant sur les registre des actes de certaines années : ASAn, Benincasa, 106, 1749-1754 ; 108, 1770-1782 ; 109, 1783-1793.
Ce type d’actes représente environ 20 % des actes au milieu du siècle et plus de 50 % dans son dernier quart.
Comme le note le consul Benincasa, il n’y a qu’« un fantôme de juridiction » ; ASAn, Benincasa, 96, Lettre au ministre de la Marine, 20 septembre 1753.
Caracciolo 2002, p. 119-123.
Andreoni 2013.
CADN, Ancône, 19.
Pendant les guerres napoléoniennes, l’Adriatique devient une région stratégique et, tout comme d’autres secteurs en Méditerranée, une zone d’activité corsaire. Voir Crociani – Ilari – Paoletti 2002, p. 7-40 ; Lo Basso 2011, p. 139-152.
Le consul Meuron mentionne parmi ses états de service le fait d’avoir rendu plus de 50 sentences de prises ; voir Archives du Ministère des Affaires Étrangères (MAE), Personnel, Dossiers individuels, 50, Meuron, f. 207.
ASLu, Meuron, 40, p. 1-8.
CADN, Ancône, 19, p. 13-32, de 7 vendémiaire an X à 22 floréal an XI.
Sur l’utilité de l’approche diplomatique des sources consulaires, voir l’intéressante analyse de Sempéré 2015.
ASAn, Benincasa 111, Acte de soumission de matelots du navire L’ange Gabriel, 19 octobre 1727 ; 107, Patente de vice-consul à Pesaro pour Ange Marie Billi, 19 juin 1769. Les exemplaires conservés sont des cachets de papier ; peut-être une version en cire d’Espagne rouge existait-elle également. De type armorial et comprenant l’indication du poste en légende, le sceau est similaire à ceux qui sont utilisés dans autres consulats ; voir Cras 2006, p. 55-56.
Ces formes documentaires sont identifiables dès 1726 et sont présentes durant toute l’activité de la chancellerie. Voir les registres d’actes dans ASAn, Benincasa, 111, 105, 106, 107, 108, 109.
Contino 1983, p. 88-89.
Voir par exemple ASAn, Benincasa, 109, p. 104-105.
Ces résultats proviennent d’une recherche encore en cours conduite sur les registres notariaux d’Ancône pour la période 1780-1793.
Voir l’article d’Arnaud Bartolomei dans le présent dossier : « Actes notariés versus actes de chancellerie. Le rôle des chancelleries consulaires françaises dans la formalisation des actes commerciaux et civils (XVIIIe-XIXe siècle) ».
La comparaison est cependant imparfaite : le tarif consulaire date de 1783 (ASAn, Benincasa, 109, p. 9-10), tandis que les taxes notariales que nous avons retrouvées datent de 1748 (ASAn, ACAn, Antico regime, Sez. V, Carteggi Albertini Ciavarini, Archivi e Tariffe, 9, Bando generale sopra gli archivi).
AN, AE, BI, 167, Correspondance consulaire, Ancône, fol. 75, Lettres au ministre de la Marine, 4 avril 1742.
Voir les registres d’actes ASAn, Benincasa, 107, 108, 109 et les livres de correspondance 101, 102, 103.
Nous avons comparé les registres suivants : ASLu, Meuron, 32 et 33 et ASAn, Benincasa, 103.
En 1606, par exemple, le nouveau consul de Gênes à Naples s’empresse de se procurer les copies des privilèges de la nation ; Brancaccio 2001, p. 13-14.
Mézin 1997, p. 44.
Windler 2002, p. 220-223.
Ils sont en effet conservés avec d’autres documents provenant de consulats français dans les Balkans, dont celui d’Arta : ASLu, Meuron, 30 et 43.
ASLu, Meuron, 23, n° 2, Modèles des actes déposés a la chancellerie, s. d., environ 1790.
Ibid., 32, Lettre au chef du bureau de l’envoi des lois, 23 floréal an VI.
Ibid., 32, Lettres au consul à Raguse, au commissaire du Directoire Exécutif à Corfou, et au secrétaire d’ambassade à Constantinople, 5 ventôse an VI.
Le Guellaff 1999, p. 441.
ASLu, Meuron, 32, Lettre au secrétaire d’État à Naples, 11 floréal an V. L’ouvrage de Valin est également utilisé par les consulats français aux États-Unis : Cras 2006, p. 66.
ASLu, Meuron, 32, Lettres à Tillot (Venise), à Belleville (Livourne) et à Lallement (Venise), 6 germinal an V.
Ibid., 32, Lettres à Cacault (5 floréal an V) et à Belleville (18 prairial an VI).
CADN, Raguse, 5, p. 149-152, Lettre au ministre de la Marine, 10 thermidor an IV.
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